ENTREVUE DU SNFOCOS 13 le 29 janvier A LA CAF13

Une délégation régionale du SNFOCOS a été reçue par le DG, membre du Comex, qui a pris connaissance de la pétition signée par 586 cadres des organismes sociaux du département des Bouches du Rhône.

  

Les membres de la délégation lui ont fait part des fortes revendications de l’encadrement, justifiant le fort taux de grévistes ce jour.

Les cadres du SNFOCOS considèrent en effet que le dernier accord de salaire démontre les carences de l’actuelle classification :

ü     Plus du quart des effectifs salariés de la Sécurité Sociale n’ont pas un salaire décent. Il s’agit là des jeunes recrues de l’institution et des employés sans qualification.

ü     Des points supplémentaires leur ont été attribués, renforçant ainsi le tassement des rémunérations des employés et des cadres de l’institution.

ü     Les points de compétences ont perdu leur objectif et servent le plus souvent à pallier l’absence d’avancement.

ü      Bien des employés ont des salaires supérieurs à leurs cadres responsables, les rémunérations se superposant sur 3 niveaux.

ü     Le passage d’une fonction à l’autre dans l’encadrement aboutit  à une augmentation de 5% de la rémunération, non motivante au regard des responsabilités accrues, d’objectifs plus lourds et quelquefois d’éloignement.

Certains postes peinent à trouver preneurs.

ü     Toujours en terme de rémunération, les cadres qui restent à un niveau évoluent souvent plus vite que ceux qui ont été nommés à un poste de niveau supérieur.

ü     A l’usage, cette classification aboutit à la démotivation et à l’immobilisme. L’absence de hiérarchisation des rémunérations est assimilable à la non-reconnaissance de la compétence, pourtant proclamée comme le fondement du texte actuel.

Sans pouvoir s'exprimer au nom du COMEX, le DG nous a fait part du fait qu'il pensait qu'il existait effectivement un problème de l'encadrement avec cette classification et qu'il lui semblait nécessaire de le résoudre au plus vite, les organismes ne pouvant pas se passer des managers.
Nous lui avons remis la signature de 586 cadres du département pour les 40 points, ce qui l'a visiblement ébranlé.
Il a commenté les résultats de la grève en indiquant que l'on mesurait bien la mobilisation de l'encadrement à la différence des chiffres de grévistes, avec ou sans nous.

 Le SNFOCOS en demande l’abandon et la remise en négociation d’une authentique classification, restaurant la hiérarchisation des rémunérations, permettant d’intégrer chacun des emplois de l’institution avec une ouverture de carrière, et améliorant la prise en compte de l’expérience en début, et en fin de carrière.

 Comme préalable à cette négociation, et afin de permettre à chacun de l’aborder sereinement, le SNFOCOS revendique l’intégration de 40 points au coefficient de base de tous les cadres, de sorte à prendre en compte immédiatement, les responsabilités qu’ils portent au quotidien dans le rapport objectifs/moyens/résultats, alors que toutes les branches sont aux prises avec de profondes restructurations.