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La Montagne
Un mois et demi au maximum. Les allocataires devront, comme l'an passé, patienter.
 
Pourtant la Caisse d'allocations familiales du Puy-de-Dôme a mis les bouchées doubles pour rattraper son retard dans le traitement des dossiers.

 

Jeudi, c'est fermé. La Caisse d'allocations familiales du Puy-de-Dôme n'est pas en vacances.

Derrière ses murs et ses fenêtres de la Cité administrative clermontoise, des techniciens conseils, le nez dans les dossiers et les yeux rivés à leur ordinateur.

Les corbeilles électroniques sont pleines. Période difficile pour la centaine d'agents rompus à la codification.

 

« Nous travaillons à flux tendu entre la fin d'année et le début de l'année. Ce pic d'activité est en fait structurel. À cette période, les droits de nos allocataires sont recalculés à partir de nouveaux documents... Mais il y a aussi la crise, l'augmentation de la précarisation », admet le directeur de la Caisse d'allocations familiales du Puy-de-Dôme.

 

Résultat pour le public qui vient déposer un dossier, le délai d'attente maximum de traitement de ces documents peut atteindre un mois et demi.

La priorité est donnée aux minima sociaux, comme le revenu de solidarité active - le RSA - et l'allocation adulte handicapé ; actuellement le délai d'attente maximum peut être cette fois de 11, 12 jours.

 

« Ces dossiers sont essentiels pour les gens qui les déposent. Ils ont besoin de cet argent pour vivre ; c'est pourquoi, nous mettons un point d'honneur à privilégier ce type de demande ».

Déjà l'an passé, la Caf 63 avait dû faire face à l'accumulation de dossiers, à ce moment de l'année. La caisse avait alors fermé une semaine pour éviter l'engorgement.

Cette fois, elle a décidé de prendre le taureau par les cornes, dès le 21 octobre.

 

« Globalement, nous avons compté quelque 300 allocataires de plus, entre 2009 et 2010. Mais cela ne rend pas compte réellement de la montée en charge du travail.

 

Cette année, nous avons décidé dès le 21 octobre de fermer le jeudi pour éviter à tout prix l'effet boule de neige du retard qui ajoute d'autres retards. Je m'explique : le public réécrit, téléphone ou vient nous voir si son délai d'attente est trop long.

 

Outre les jeudis, j'ai demandé aux salariés d'effectuer des heures supplémentaires obligatoires les samedis. 

 

 La Montagne  
Tag(s) : #Délégué Régional
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